Raouia Yahiaoui écrit des lettres que le facteur n’a pas livré

Docteure Raouia Yahyaoui a préfacé ses lettres publiées aux éditions Al Watan Al Youm d’un manifeste où elle a détaillé les raisons qui l’ont poussée à écrire ces lettres en pleine pandémie du Covid-19, alors qu’elle était alitée, isolée et confrontée aux contraintes du confinement. Elle a souligné l’importance de l’art épistolaire, tout en reconnaissant que: écrire des lettres n’est autre qu’un art marginal à notre époque.
Ce livre de 122 pages, de format poche, rassemble quatorze lettres, dont une adressée à l’auteure elle-même. Elle les a envoyés à ces deux parents et à ses frères et sœurs, pour célébrer les qualités et les traits distinctifs de chacun. C’était pour elle l’occasion de partager des souvenirs heureux et des épreuves de la vie qui les ont façonnés en individus , que les parents ont élevés pour servir la société, chacun de son rang.
Et voilà dans sa lettre à sa mère, qu’elle avait intitulé: Sous le manteau Il n’y a que toi yemma, elle dévoile la reconnaissance et l’amour : tout ce qui reste de moi, c’est un murmure de la veille, quelques plants d’œillets de notre vieille maison, et une main blanche, que je sors de ma poche arrière, toute griffée… »
Raouia Yahyaoui a présenté en appendice pour ses lettres une conclusion qu’elle a nommée « Comme si… c’est la fin de mes lettres ». Puis, elle a ajouté des témoignages de lecteurs, des universitaires algériens et arabes, dans un chapitre intitulé « Aux yeux des critiques », parmi lesquels figurent Adel Alfarihat, Mohamed Salah Elbouamrani, et d’autres. »