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Célébration de la journée mondiale de la langue arabe au centre culturel algérien à Paris

À l’occasion de la Journée mondiale de la langue arabe, célébrée chaque année le 18 décembre, le Centre culturel algérien de Paris a organisé, le 20 décembre 2024, une riche soirée d’activités. Ces dernières ont inclus des conférences, une exposition de calligraphie arabe et une soirée poétique animée par le poète algérien Amar Meriech, qui a animé également une vente dédicacée, en plus de la poétesse Leila Elmahi.
La première partie du programme a débuté vers 19 heures, après une intervention vidéo du secrétaire d’état auprès du ministre des Affaires étrangères chargé de la communauté nationale à l’étranger suivie d’une allocution du directeur du centre culturel.
La journaliste Iman Rouhi de Radio Beur FM a ouvert la soirée par la première intervention intitulée « La langue arabe et l’oubli », présentée par le professeur Wajih Guehria, qui a partagé son expérience personnelle, ayant immigré en France à l’âge de 11 ans. Il a expliqué comment il avait oublié l’arabe en raison de la pression sociale à adopter la langue française. Il a ensuite analysé les raisons de ce phénomène, en se basant sur des recherches en sociologie et en neuroscience. Pour clore sa contribution, l’intervenant a souligné la nécessité de redonner à la langue arabe la visibilité que mérite sa place mondiale, bien évidemment à travers les publications et les productions scientifiques, une demande proclamée par tous les intervenants.
À son tour, Omar Merzoug, spécialiste de la traduction de l’arabe classique, a mis en exergue l’importance de l’arabe et son influence, soulignant ces contributions aux sciences et à la terminologie dans la culture occidentale.
Cependant, Amin Djouamaï a abordé l’adaptation de la langue arabe à l’intelligence artificielle et le besoin de contenus et de données suffisantes pour développer des applications d’IA en arabe.
Ainsi que ses prédécesseurs, Ramzi Zemmouchi a focalisé sur les défis auxquels l’arabe est confronté pour se développer davantage en exploitant l’IA générative, notamment en transformant les méthodes d’apprentissage de l’arabe. Il a appelé à alimenter ces outils avec du contenu arabophone, soulignant que des Arabes ont déjà contribué de manière significative au développement de l’informatique, tel l’Algérien Bachir Halimi.
Enfin, Riham Aida Mokrani a présenté les contributions de l’IA au développement de la calligraphie arabe et les expériences menées dans ce domaine.
La deuxième partie du programme, a débuté avec une intervention du calligraphe Abdelkrim Ben Belkacem, qui a retracé l’évolution de la calligraphie arabe depuis les civilisations sumérienne ,akkadienne et phénicienne et jusqu’à la révolution de l’époque abbasside, qui avait explosé cet art spécifique à la langue arabe.
La troisième et dernière partie était consacrée à une soirée poétique animée par le poète Amar Meriech, accompagné de la poétesse Leila Mahi pour la traduction en français et de Mohamed Dilmi au Oud. Le poète a récité :Ma vida, l’Attention, Vision et Alphabet, tous des poèmes enrobés de douceur et de beauté, révélant son talon et la profondeur de la langue arabe au public, qui a longtemps applaudi une  telle grâce. Par ailleurs, Leila Elmahi avait lu Ma langue arabe et Femme je suis ,traduit par Yasmina Brihoum, accompagné par la voix du poète Amar Meriech .

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