Au nom d’une génération perdue, receuil d’articles de Djamel Bedouma
Il s’agit d’un recueil d’essais de l’écrivain marocain Jamal Boudouma, qui a déjà publié des recueils de poésie : Les dinosaures insultent Steven Spielberg en 2001 et Les lunettes de Beckett en 2006. Il a également publié Comment devenir Français en cinq jours sans professeur, une autofiction parue en 2011.
Intitulé Au nom d’une génération perdue, cet ouvrage, publié par les éditions Al-Amane dans sa première édition en 2014, explore, au fil de 268 pages, les contradictions dans lesquelles les nations abandonnent leurs enfants, victimes du chômage, de l’absence de justice sociale, de l’exil et des difficultés à s’intégrer et à s’accomplir. L’auteur critique une réalité qui vole à l’individu ses espoirs et sa foi en sa citoyenneté : ce pays qui nous disperse dans les capitales, l’exil, et les requins. Ce pays qui nous tue et assiste à nos funérailles, un par un… Ce pays que nous pensions être notre mère, mais que nous découvrons être une belle-mère au cœur dur… Ce pays que nous portons dans une partie douloureuse de notre poitrine, comme une tumeur maligne…
L’auteur ne critique que parce qu’il rêve d’une patrie plus belle et plus juste, où l’individu peut s’épanouir dans un environnement propice à la créativité.