Nuages: l’innocence de la poésie chez Méas Pech Métral

Méas Pech Métral, est Cambodgienne qui avait fuit le régime des Khmers rouges vers la France où elle a apprit le français grâce au Larousse et au Robert seulement.
Nuages est son deuxièmes recueil de poèmes de 90 pages, publié chez Cygnes, en 204. Le recueil, contient notamment 42 poèmes tels : Je me souviens de ce train, Désolation, Panneaux de publicités, Tristesse, Le Ciel, Le Soleil et La Mer, Quelque part sur terre où elle s’interroge sur des contradictions humaines:
Le regard perdu
Elle essaie de comprendre
Pourquoi ce vide autour d’elle
Qu’est-ce qu’il lui manque…
L’horizon n’a pas changé
../..
Dans ce monde insensé
Où l’on ment et où l’on tue.
Des nourritures gaspillées
Des gens qui meurent de faim
Qui meurent de soif
Qui dorment dans les rues.
Et bien d’autres poèmes, que la poètesse avait signé: sans titre, des poèmes où elle questionne le monde, fredonne et espère à un monde meilleur.