Ahmed à Essaouira.
Ahmed Boukir qui à Essaouira était parti
Voyageant de la ville oubliée en mers bercé
Revoilà pourtant Ahmed, encore à Essaouira
Venu chercher les couleurs d’un rêve bannis
Par-delà le port qu’on dirait sculpté par le vent
Ahmed retrouve sa ville aux façades bleues et blanches
Les champs de blé de son enfance, triste souvenir familier
Il prie pour que la paix s’installe à Essaouira
Mais la pluie et le vent, comme toujours, sont là
Le ciel gris et blanc n’est pas très réjouissant
Ahmed se rappelle alors des jours qui étaient avant
Et des beaux souvenirs qui les accompagnaient
L’espoir renaît comme un oiseau sur ces terres
Et les couleurs des murs lui rappellent des moments passés
Ahmed se sent revigoré dans son âme très profond
De venir chercher sa ville et de la revoir grandir
Et si la tristesse peut aussi s’inviter à l’heure de son retour
La joie se dégagera très vite de ses cendres dorées
Car à Essaouira, Ahmed ne restera pas isolé
Dans les bras de sa terre, il sera à nouveau entouré.
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