Nobel 2024 : un mélange de poésie et de récit
Poétesse et romancière la sud-coréenne,Han Kang, vient d’être nomée prix Nobel de littérature. Elle est ainsi la deuxième Coréenne à recevoir ce prestigieux prix, après l’ancien président Kim Dae-jung, lauréat du prix Nobel de la paix en 2000.
Le comité Nobel a souligné la « prose poétique intense » de Han Kang, qui « confronte les traumatismes historiques et révèle la fragilité de la vie humaine ». Il est incontestable que son style unique et ses thèmes profonds, souvent liés à l’identité, à la mémoire et à la souffrance, ont séduit le jury.
Née en 1970 à Gwangju au sein d’une famille d’écrivains, Han Kang a grandi à Séoul où elle a étudié la littérature coréenne. Dès 1993, elle publie ses premiers poèmes dans la revue « Littérature et Société ».
Récompensée à de nombreuses reprises en Corée, notamment par le prix de la littérature coréenne pour son roman « L’enfant Bouddha » en 1999, et également le prix d « jeune artiste » attribué par le ministère de la culture en 200.
Par ailleurs, le prix « Booker » a bien donné à la romancière une reconnaissance internationale avec son roman « La Végétarienne », traduit en anglais en 2016. Cependant, En France, elle a obtenu le prix Médicis en 2023 pour son roman « Adieux impossibles ». Il reste sans savoir, que ses œuvres ont été traduites dans de nombreuses langues.
En 2019, Han Kang a été choisie comme quatrième auteur pour le projet norvégien « La Bibliothèque du futur ». Son roman « Mon amour, mon cher fils » a été inscrit à la bibliothèque de Deichman à Oslo pour une publication prévue en 2114.
Donc, comme chaque année, le choix du prix Nobel surprend les lecteurs et les ouvre à de nouveaux horizons culturels , loin des modes et des tendances dominantes. Le comité Nobel garde jalousement le secret de ses sélections, nous invitant ain, à découvrir des littératures souvent méconnues.